Delphine Zigoni

Au grand dam de ses parents, Delphine Zigoni a préféré, bac en poche, la voix des écoles d’art à la prestigieuse « maths sup » du lycée Janson de Sailly.

Devenue dessinatrice naturaliste, elle met son talent au service de célébrités : Madame T. rex en visite au Muséum national d’Histoire naturelle ; les terribles frères corsaires Barberousse venus mouiller l’ancre à l’Institut du Monde Arabe ; ou encore les taureaux de Lascaux exposés au ministère de la Culture. Quant au guerrier maori qui avait perdu sa tête au Muséum de Rouen, son portrait à fait le tour de France des journaux, du journal Le Monde au Beaux-Arts magazine.

Dès qu’elle le peut, elle remplit ses carnets, des rues de Paris à ses pérégrinations à travers le monde, toujours dans les pas des chercheurs et des scientifiques. À la suite d’une résidence d’artiste en Guyane, ses dessins ont été mis à l’honneur en 2022 dans l’exposition « Automne tropical, carnet de voyage en Guyane » au Jardin des Plantes de Paris.

Elle aime : Freddie Mercury, la poterie du mardi, les températures supérieures à 25°C, les grands pingouins, donner des noms imprononçables à ses lapins, flasher les space invaders, les lasagnes végan, sentir le monoï et collectionner les collections.

Elle n’aime pas : ceux qui arrivent en avance aux rendez-vous.

Depuis que Delphine Zigoni compte plus de followers que de plantes dans son appartement (150), elle ne manque jamais de partager sur sa page instagram (@delphinezigoni) les coulisses de son métier et chacune des floraisons de ses orchidées.

Crédit photo : Dans l’atelier de l’ichtyotaxidermiste Bernard Bourlès à la station marine de Concarneau. © Laurence Lippi