
Jean-Marc Sauloup
La première fois qu’il a débarqué en Inde, en 1999, la folie de Calcutta et la mousson ont eu raison de l’enthousiasme de Jean-Marc Sauloup qui s’est réfugié quelques jours dans sa chambre d’hôtel. L’Angevin d’adoption venait pourtant de terminer son service militaire dans un camp de l’Est de la France, mais rien ne l’avait préparé à ça. Le voyageur, depuis, s’est aguerri.
Sur les bancs de l’université, ses camarades se souviennent qu’il parlait beaucoup plus des itinéraires de trek au Zanskar que du programme d’histoire médiévale qu’il a étudié juste suffisamment, mais jamais très assidûment. Surnommé Marco, il n’est pas pour rien dans le goût du voyage de son ami William Mauxion qui se demandait encore, à l’aube de ses 20 ans, ce qu’était le Ladakh.
Curieux, Marco sait dénicher les auteurs qui ignorent que Bouts du monde peut être un bel écrin à leurs photos ou leurs dessins. À Bouts du monde, c’est lui qui s’occupe des festivals, des rencontres, des expositions. Et puis il lui a été confié ce travail ingrat : faire la comptabilité.