Romain Vatan

Né en 1986 et originaire de Toulouse, Romain Vatan s’est établi à Nice il y a quelques années. Là-bas, il a fait la connaissance de compagnons qui partageaient son désir d’explorer au-delà de l’horizon, au-delà du coin inférieur droit de la carte de France.

La création de la compagnie Nyima a marqué le début de leur aventure. En Inde du Nord, ils ont passé deux mois à monter une pièce de théâtre dans un pensionnat au Ladakh. Puis, ils ont entrepris une nouvelle aventure au Nicaragua, où ils ont donné vie à un conte à travers du papier, de la peinture et des costumes, en collaborant avec des enfants insulaires. Enfin, une itinérance en Roumanie, de l’est à l’ouest, de la Transylvanie aux Tsiganes de la Mer Noire, a été l’occasion de chercher l’écho d’un conte philosophique sur scène, un récit soufflé par un ami.

Romain Vatan a pris goût à l’inconnu et au divers en variant les outils et les casquettes. Le chapeau d’animateur et le casque d’ouvrier, l’échelle du cueilleur agricole ou l’enveloppeur de palettes, la machine à trier les lettres et même les chiffres. Le plus souvent, le nœud papillon du garçon de café. Et toujours des rencontres, des trajectoires, des hommes et des récits.

Pendant ce temps, il a parcouru les sciences humaines comme on parcourt un vaste voyage, cherchant l’imaginaire lointain véhiculé par la littérature et dialoguant avec les penseurs de l’altérité. Ses études en communication se sont achevées sur une note d’interrogation, une question ouverte : Comment raconter, comment écrire sur l’Autre ? Il a décidé qu’il n’y avait qu’un moyen de le découvrir, alors il a pris son carnet et quelques souvenirs de son premier voyage, et s’est envolé pour la Birmanie.