Description
C’est avec un immense plaisir que nous vous retrouvons après plus d’un an d’absence. Ce sommeil réparateur a permis à Bouts du monde d’opérer sa révolution. Le numéro 4 que vous tenez entre les mains est plus gros, plus beau, plus riche, plus diversifié, plus étonnant et, c’est vrai, un peu plus cher. Mais son esprit est identique : faire partager le regard du voyageur sur ces nouveaux mondes qui l’entourent.
Nous tenons à remercier tous les lecteurs qui, depuis le début, ont cru en cette aventure éditoriale et nous ont soutenus en répondant à l’appel à souscription. Nous adressons aussi un grand merci à tous les voyageurs qui nous ont proposé de publier leurs récits, leurs photos, leurs carnets. C’est grâce à vous que ce magazine existe et qu’il poursuivra son chemin. Il nous reste tout un tas d’épatantes histoires de voyageurs à vous faire découvrir. Et celles qui dorment bien sagement dans un coin de votre mémoire, sur un blog ou sur un bout de carnet moleskine sont invitées à se glisser dans les colonnes des prochains numéros.
Ce numéro 4 de Bouts du monde, à l’image de la prochaine Biennale du Carnet de voyage de Clermont-Ferrand, vous mènera largement sur les routes d’Asie : de l’Arménie à la Corée du Nord, en passant par l’Iran, l’Inde, la Thaïlande ou le Tibet… C’est à Clermont qu’un peintre voyageur avait dressé ce constat désabusé et juste : « Les médias n’ont pas le temps de dessiner, ni de faire du vélo, ni d’attendre des trains ». Ce qui n’est pas conseillé pour comprendre ce qui se passe loin de chez soi. Et si c’était plutôt les voyageurs qui prenaient aujourd’hui le pouls de la planète ? Parallèlement à la tendance qui gagne la bande dessinée, les carnettistes se font aujourd’hui reporters, comme autrefois ils étaient de fait naturalistes ou ethnologues. En tout cas, les voyageurs avec qui nous vous proposons de faire connaissance pendant 148 pages avaient tout leur temps…