Violette Gentilleau

Auteur publié dans Numéro 46 Numéro 17 Numéro 15

Violette Gentilleau a grandi entourée de livres, ne rêvant que d’une chose : raconter des histoires à son tour. Diplômée en 2007 des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle part très vite à la recherche de nouvelles inspirations, crayons en main et yeux grands ouverts, histoire d’aller voir là-bas si elle y est… Insatiable et curieuse, elle explore alors les Balkans, la Turquie et le bassin méditerranéen, l’Afrique du Nord et de l’Ouest, l’Asie du Sud-Est ou encore l’Inde du Sud lors de périples de plusieurs mois, souvent en solitaire.

Entre ses activités de carnettiste nomade et de graphiste sédentaire, elle allie ses passions et raconte le monde tel qu’elle le perçoit à travers de multiples carnets, livres et reportages. Son travail est régulièrement exposé et publié (Libération, Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Ferrand, festival Ici et Ailleurs, revue Bouts du Monde…) et a été récompensé du 1er prix d’écriture des Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Ferrand en 2010 et d’une sélection de finaliste du concours Libération Voyages/APAJ en 2012. Entre deux fuseaux horaires, ses valises toujours ouvertes sont posées à Toulouse.

Elle aime explorer le réel, observer les détails du quotidien auxquels personne ne prête attention. Elle ne visite pas les musées mais explore les rues des villes, ne découvre pas les plats typiques qu’on ne trouve qu’au restaurant mais goûte toutes les soupes de nouilles du marché, ne ramène aucun souvenir mais passe son temps à ramasser tout ce qui traîne par terre… Aux circuits touristiques et aux paysages somptueux vus à travers l’objectif d’un appareil photo, elle préfère une ville sans intérêt dans laquelle elle pourra passer des heures assise dans un tchaï shop poussiéreux, apprivoisant le quotidien de ceux qui y vivent. Elle aime prendre le temps de la découverte et fuit la précipitation des voyageurs avides qui collectionnent les pays et les lieux visités, comme pour avoir tout vu et tout fait… Pour elle, de plus en plus, le voyage se fait lenteur et commence au coin de la rue : il suffit d’ouvrir les yeux !